lundi 16 avril 2012

Même pas peur du Loup




 Lieu: Une boulangerie de la rue du Loup à Bordeaux. Protagoniste: Moi.

 Synopsis: Cela faisait plusieurs fois que je passais devant en revenant de mes pérégrinations quartier St Pierre. Elle m'intriguait, cette petite boulangerie qui ne payait pas de mine. Faut dire qu'elle avait un atout de taille: elle était encore ouverte à minuit. Parfait pour apaiser une fringale post-pub ou pour acheter les viennoiseries pour le ptit déj du lendemain. Après maintes hésitations, je me suis décidée à franchir la porte de la boutique ce soir, à 23h. Sacrée victoire quand on sait que moi et la nouveauté ça fait deux, et que sortir de mes sentiers battus me donne des sueurs froides. J'en étais même à m'imaginer que les gens dans le tram allaient me jeter des regards assassins parce que, une baguette et un pochon de la boulangerie à 23h15, c'est péché. On est pas le matin ohé.
Mais ô miracle, personne ne m'a jeté de cailloux. J'ai donc mes petits croissants pour demain, chouette. Reste à savoir s'il sont bons, histoire de pas avoir fait tout ça pour rien! :p

dimanche 15 avril 2012

Quand tu tombes...




Quand tu tombes, ne regarde pas le sol, regarde où tu t'es cogné...

Je vais regarder où je me suis cognée. Enfin. Parce que je ne cesse de tomber et de me relever, puis de courir à nouveau dans la même direction sans même regarder mes égratignures. Si bien que j'ai mal partout mais que je ne sais pas d'où ça vient.
Ça vient d'un chagrin d'amour, tout simplement. De l'impossibilité d'accepter la fin d'une histoire. De l'impossibilité d'oublier un homme et du refus d'accepter qu'il sorte de ma vie. Du refus catégorique et désespéré de ne vivre qu'avec des souvenirs de lui. Je l'ai aimé très fort, et je l'aime encore très fort. Mais tout est fini, et à dire vrai rien n'a jamais existé. Parce que nos attentes n'étaient pas les mêmes. Lui, cet Aimé, a joué franc jeu dès le début. Ne m'a jamais rien caché de son penchant pour les femmes et de la barrière infranchissable que constituait notre différence d'âge. Barrière infranchissable pour vivre une véritable histoire d'amour, s'entend. Ce que moi j'ai toujours voulu, même si j'ai accepté le "pacte". J'espérais le transformer, j'espérais qu'il entrevoie avec moi ce qu'aucune ne lui avait fait entrevoir. C'était sans compter son avis à LUI. Sa personnalité à LUI. Ses envies, sa vie. Et tout cela m'est revenu en pleine face dix fois, vingt fois, mille fois. Mais j'ai persisté comme une folle, couru après lui comme une dératée et dix fois, vingt fois, mille fois je suis tombée. Il est temps de m'asseoir et d'examiner mes bosses afin d'en tirer quelque enseignement. Je vais m'y employer de toutes mes forces. "Un jour cette douleur te servira", disait Ovide. Je l'espère de tout mon coeur.


 I'm finally gonna check where I hurt myself. The truth is that I keep falling, getting up and resume running without casting a single look at my scratches. So I hurt without knowing where the pain comes from. It comes from a heartbreak, that's as simple as that. It comes from my unability to face the end of this story. From my unability to forget a man and to accept that he has stepped out of my life. From my desperate refusing to go on living with nothing but memories. I have loved him so much, and I still do. But it's all over now, and to tell the truth, nothing ever existed. We were not looking for the same things. 
My Beloved never hid his passion for women, or his unwillingness to live a true love story with me because I was so much younger than him. But I wanted to live a true love story with him, no matter what, so I accepted the "deal". I hoped he would change his mind, I hoped I could change him and make him see what no women had ever made him see. But it wasn't his mind, his personality, his desires & life. I hoped I could turn him into what I wanted him to be. And I bumped against a wall a hundred, a thousand times. But I kept on trying, chasing him like a madwoman and I fell a hundred, a thousand times. Now it's time for me to sit down, lick my wounds carefully and learn something from them. I will try my best to do so. Ovid said "One day, this pain will be useful to you". I really do hope so. 
Texte écrit en juin 2010


jeudi 12 avril 2012

New in




Blouse imprimé léopard et liseré simili cuir noir. Pimkie

Pull molleton noir avec étoiles en dentelle. Pimkie

Boucles d'oreille Pimkie

lundi 9 avril 2012

33 ways to stay creative


I found this list in a blog (kanal5.se) . To my mind, it is more than a simple collection of rules to keep one creative. It's a kinda way of life. It's some advice to lead a happier day-to-day life. I just like them. Here they are:

  1. Make lists
  2. Carry a notebook everywhere
  3. Try free writing
  4. Get away from the computer
  5. Be otherwordly (whatever that means !)
  6. Quit beating yourself up
  7. Take breaks
  8. Sing in the shower
  9. Drink coffe or tea (or any drink you like, but go easy on the booze ;))
  10. Know your roots
  11. Listen to new music (but don't forget good oldies)
  12. Be open
  13. Surround yourself with creative people (I tend to replace "creative" by loving, caring, inspiring)
  14. Get feedback (and pay attention to it!)
  15. Collaborate
  16. Don't give up (Amen!)
  17. Practice, practice, practice (Hallelujah!)
  18. Allow yourself to make mistakes
  19. Go somewhere new
  20. Watch foreign films (I couldn't agree more)
  21. Count your blessings (Oh yeah)
  22. Get lots of rest
  23. Take risks
  24. Break the rules
  25. Do more of what makes you happy (nod)
  26. Don't force it
  27. Read a page of the dictionary (keep learning, no matter how)
  28. Create a framework
  29. Stop trying to be someone else's perfect (stop trying to be perfect altogether)
  30. Got an idea? Write it down
  31. Clean your worplace (and the rest...)
  32. Have fun
  33. Finish something

mercredi 4 avril 2012

Des complexes


"Les autres ne remarquent jamais des 'anormalités' dans notre physique si celles-ci ne nous posent strictement aucun problème. Ce que l'on dégage sur la question est tout autre. Encore une fois, et on y revient à chaque fois, le monde est vraiment tel qu'il l'est à l'intérieur de nous. Il n'y a que ça à bosser, l'intérieur de nous."  

J'aime cette phrase lue sur le blog de Marie alias Une Chic Fille. C'est tellement vrai, c'est tellement ça. Je m'en suis souvent fait la réflexion. L'exemple le plus frappant est selon moi le rapport des hommes à leur calvitie. Ce n'est pas en soi un détail rebutant, à mon humble avis en tous cas. Ce qui peut être rebutant c'est l'homme qui essaie de camoufler sa perte de cheveux, genre le type qui se rabat une mèche en travers du crâne. *_* Comment vous dire... Affreux. Ou le mec qui laisse sa tignasse en friche sous prétexte qu'il n'en a plus beaucoup, justement, de tignasse. 
Ce sont ces deux notions qui rendent la calvitie laide: 1) la non-acceptation 2) le manque de soin. Parce qu'un homme qui a conscience de son "dégarnissement" et qui malgré tout prend soin de sa coupe de cheveux est un homme qui s'accepte. Et qui du coup grille son potentiel défaut.


Jude Law

Jason Statham
 
Jean Dujardin



 CQFD...


En fait la clé c'est l'assurance. Non pas l'arrogance et la prétention, mais l'assurance "sobre", je dirais. Avoir conscience de ses petites faiblesses et vouloir se débarrasser de l'impact négatif qu'elles pourraient avoir sur notre estime de nous-mêmes. 
Récemment, je me disais que j'avais beaucoup grossi. Que ma peau était redevenu laide et boutonneuse, que mon système pileux mutait, bref, que j'étais laide et irrécupérable. Puis, j'ai compris que c'était la maladie dont je commence à peine à me remettre qui parlait à travers mon corps. Et depuis, j'essaie petit à petit de reprendre le pas sur ce corps qui m'échappe, qui me fait me regarder comme une étrangère. J'essaie de me dire qu'il est ce que qu'il est à cause de la génétique, des hormones, de la maladie. Mais qu'il dépend surtout de comment je le vois, et par conséquent de ce que j'en fait. 

Du coup, ma peau me semble toujours dégueulasse mais un peu moins lorsqu'elle est lavée, soignée et maquillée. Et puis l'épilation ça existe, et puis assortir ses vêtements aussi. Et par un cercle vertueux, plus je m'occupe de moi plus j'ai envie de m'occuper de moi. Ma façon d'embellir mon corps devient plus pointue, je glane des astuces. Bref, j'essaie de prendre toute cette histoire de rapport au corps de façon mi-ludique, mi-rigoureuse. Je garde toujours à l'esprit de faire les choses dans mon intérêt. C'est là où je rejoins totalement Marie: "il n'y a que ça à bosser, l'intérieur de nous."