vendredi 8 juin 2012

 
Old reflections #2: Le Bonheur des autres


 
Le bonheur n'est jamais immobile, [le bonheur] c'est le répit dans l'inquiétude.
 André Maurois

Le bonheur n'est jamais immobile ; le bonheur c'est le répit dans l'inquiétude.
Le bonheur n'est jamais immobile ; le bonheur c'est le répit dans l'inquiétude.


Source : sagesse - citation 

C'est fou comme ce qui arrive de bien dans la vie des autres peut parfois résonner en nous d'une manière singulière et nous procurer aussi du bonheur. En un sens, cela nous ouvre une perspective.Je lisais ce matin le blog de Typhaine qui a consacré un article à sa "nouvelle vie", à savoir son nouveau job parisien. Pleine de joie et d'entrain, elle explique à quel point ce travail tout frais lui donne la pêche, lui permet de se projeter dans l'avenir en l'envisageant sereinement. Grâce à sa future paie, elle va pouvoir investir dans du matériel de photographe, histoire de se rapprocher de son "métier de rêve".
En attendant, elle touche à tout et expérimente. Elle est ce que j'appelle "activement patiente". Elle ne perd pas de vue son objectif mais se donne seulement les moyens de l'atteindre, en raflant au passage tout ce que la vie a à lui offrir.
Cette attitude m'inspire, parce-que, tout comme Typhaine récemment, je suis au chômage et c'est "le désespoir". Mon deuxième rendez-vous à Pôle Emploi est à la fin de la semaine, je ne sais pas quoi faire de ma vie à l'issue de mes longues études d'anglais. Je souffre en outre de schizophrénie, maladie qui, au delà de tout ce qu'elle implique comme mal-être et difficultés de vivre au quotidien, m'a déjà fait perdre deux boulots en l'espace de quelques mois. Bref, je n'ai pas un sou en poche, je me ronge les sangs, j'ai parfois des envies de sommeil éternel et lors de mes crises de spleen les plus aigües je gobe mes médocs comme des Dragibus.
Heureusement, j'essaie tant bien que mal de m'en sortir: Pôle Emploi donc, parce qu'il faut bien commencer quelque part. Et là où l'enthousiasme de Typhaine intervient, c'est que je me dis que peu importe le job que je vais pouvoir trouver, ça n'engagera pas ma vie entière. Je sais que pour l'instant il me faut une planque sans aucune responsabilité. Un mi-temps serait top car je ne suis vraiment pas sûre de pouvoir assurer un plein-temps. Mais ce qui est plutôt bon signe, c'est que malgré ma peur panique de la vie professionnelle, j'ai moi aussi un "métier de rêve": traductrice.
Je suis bilingue et passionnée de littérature. Traduire des bouquins et en vivre serait pour moi le rêve absolu. Peut-être pourrais-je essayer de trouver des petits jobs de traduction, traduire tout et n'importe-quoi par-ci par-là, (comme par exemple des posts de blog? ;-)) Ou pourquoi pas trouver un job bien pépère et routinier, traduire pour mon plaisir à côté et essayer de percer?
Je ne sais pas trop, ça se bouscule dans ma tête, mais ce qui est sûr c'est que ce métier m'attire depuis longtemps. M'imaginer bossant sur les subtilités d'un texte entourée de dicos en tous genres avec une tasse de thé fumante à la main, ça a pour moi une odeur de paradis. Bosser chez-moi, dans mon cocon, à mon rythme! M'imposer mes propres contraintes et ne pas subir... Vraiment, c'est un doux rêve auquel je veux m'accrocher, et je vais essayer d'utiliser toutes les circonvolutions de ma vie comme autant de tremplins pour y arriver.

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